Publier en accès ouvert

Il est possible de publier directement en accès libre dans des revues à comité de lecture. Ces revues se basent sur le modèle économique de l’Open Access Gold : subventionnement en amont des frais de publication ou modèle auteur-payeur.

Les coûts de publication de ces journaux peuvent être supportés en amont de la publication par l’éditeur, institution, société savante, organisme de recherche, association ou fondation, établissement d’enseignement supérieur. C’est encore le cas de la majorité des revues recensées par le Directory of Open Access Journals.

C’est également le modèle adopté par l’Université de Poitiers pour les revues qu’elle édite sur sa plateforme. On appelle aussi cette voie l’open access diamant ou platine.

Le modèle auteur-payeur permet un accès libre au document pour le lecteur mais l’auteur ou son institution paye des frais appelés Article processing charges (APC) pour financer la publication. Ce modèle, en plein développement, interroge sur les coûts réels des APC à acquitter, en moyenne 1800 euros par article en 2019.

Pour diffuser vos travaux en accès ouvert, vous pouvez aussi opter pour l’auto-archivage en ligne de vos travaux (Green Open Access), qu’ils soient ou non publiés en accès ouvert par ailleurs. A l’Université de Poitiers, la plateforme d’auto-archivage institutionnelle est HAL et la plateforme de dépôt des thèses Upthèses.

 

Éviter les revues et éditeurs "prédateurs"

Les revues dites « prédatrices » tentent d’exploiter à leur profit le « modèle auteur-payeur » : les auteurs, généralement sollicités par mail, sont invités à soumettre des articles, lesquels sont systématiquement acceptés moyennant des frais de publication (APC), quelle que soit la valeur scientifique des travaux soumis. Les « comités éditoriaux » de ces revues sont généralement composés de membres fictifs et/ou de chercheurs victimes de l’escroquerie ou bien inscrits sans leur consentement.

Comment repérer les revues prédatrices ?

Plusieurs outils peuvent vous aider à repérer les revues prédatrices en vous posant une série de questions, parmi lesquels :

Vous trouverez aussi des listes de revues et éditeurs prédateurs sur le site du projet collaboratif Stop Predatory Journals, auquel vous pouvez par ailleurs contribuer.

Le droit d'auteur

Le fait de publier pose des questions de droit relevant du code de la propriété intellectuelle. En tant qu’auteur, vous bénéficiez d’un certain nombre de droits, mais devez aussi prendre garde à respecter les droits des autres auteurs.

Pour mieux appréhender ces questions juridiques, vous pouvez vous référer au guide rédigé par le Comité pour la Science ouverte à votre intention : https://www.ouvrirlascience.fr/je-publie-quels-sont-mes-droits/

Concernant la diffusion de vos articles scientifiques, l’article 30 pour une République numérique étend vos droits d’auto-archivage en ligne. Plus d’informations sur notre page dédiée à l’archive ouverte HAL.


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