« Des suicides chez France Télécom et chez Renault marquent la France des années 2000. Le slogan « Travailler plus pour gagner plus » agite le débat politique. Suivent vingt ans de controverse sur souffrance et bien- être au travail.
La doxa économique est construite sur une mesure de la performance dictée par le Bureau international des normes comptables, où la masse salariale semble une variable d’ajustement. Or l’engagement entre manager et collaborateur n’est-il pas facteur de productivité ?
Quand Victor Waknine propose une nouvelle norme socioéconomique objectivée par un indice de bien-être au travail, la science exige d’évaluer sa proposition. Comment se construisent les rapports de pouvoir dans l’entreprise ? Comment apprécier états d’esprits et comportements ? Le système de mesure proposé en rend-il compte ? Répond-il aux normes européennes de reporting extra-financier sur la responsabilité sociale et environnementale des entreprises ? Entre loi du marché et loi des Etats, comment un individu demeure-t-il acteur de son travail ? »

Sur les auteurs :

Victor Waknine, ingénieur avec plus de 25 ans de direction à son actif ; d’abord chez France Telecom puis au sein du Groupe Matra / Lagardère. En 2004, il crée Mozart Consulting, cabinet dédié à la valorisation et l’engagement du Capital Humain afin de concilier performance socio-économique et qualité de vie au travail. Il est l’inventeur de l’Indice de Bien Etre au Travail (l’IBET) et le promoteur de la démarche du Management de la Qualité de Vie au Travail. Il édite la plateforme de réseau social Allo Boulot Bobo et la Web TV Travailler mieux pour Vivre mieux. Mozart Consulting (www.mozartconsulting.eu) est l’entité de WillBe Group dédié au Capital Humain.

Bruno Brochenin, diplômé de l’Essec, mène depuis plus de vingt ans des réorganisations étayées par les nouvelles technologies de l’information et de la communication dans de grandes entreprises. Sa pratique l’a conduit à expérimenter des approches porteuses de sens pour les acteurs. Dans le contexte actuel, l’organisation du dialogue entre parties prenantes lui parait conditionner la « sortie de crise ».

Avec la participation de Marc-Hubert Depret, Professeur des Universités, Assesseur à la pédagogie ENSAR et Chloé Bertolini, doctorante CRIEF.

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