Réchauffement climatique, pollution des océans, disparition d’espèces animales et végétales, multiplication des phénomènes météorologiques violents…

Les informations préoccupantes au sujet de notre environnement rythment désormais notre quotidien. Nombre d’entre nous ont ainsi été amené.e.s à éprouver ce que l’on désigne parfois sous le terme d’éco-anxiété.

« Anxiété provoquée par les menaces environnementales qui pèsent sur notre planète » selon le dictionnaire Le Robert, « Sentiment d’anxiété ou préoccupation ressentis par une personne devant les bouleversements causés par les changements climatiques et l’appréhension de leurs conséquences », selon l’Office Québécois de la Langue Française, l’éco-anxiété est un terme dont la définition même fait encore objet de débat.

Comme l’indique néanmoins l’INSERM (Institut national de la santé et de la recherche médicale) sur Canal Détox, sa page de lutte contre la désinformation, « il ne s’agit ni d’un syndrome, ni d’un diagnostic psychiatrique officiel », mais plutôt « d’une anxiété qui serait en fait une réponse rationnelle et saine face à la gravité des problématiques environnementales ».

Dans le fonds environnement de la BU Sciences, deux livres traitent spécifiquement de ce sujet : il s’agit, pour le premier, de l’ouvrage d’Alice Desbiolles, L’éco-anxiété : vivre sereinement dans un monde abîmé. L’autrice, médecin, y « propose de décrypter les mécanismes psychologiques et socio-culturels qui sous-tendent l’éco-anxiété : quels en sont les ressorts et les manifestations ? Comment en sortir ? ». Pour retrouver plus d’informations au sujet de ce document, ou pour savoir comment le consulter ou l’emprunter, c’est ici !

L’ouvrage d’Élise Rousseau, L’éco-anxiété ne passera pas par moi : conseils pratiques pour une écologie sereine, aborde quand à lui le sujet avec humour, sous la forme d’une bande dessinée dans laquelle les personnages principaux élaborent peu à peu un rapport plus serein à la réalité, sans pour autant la fuir ni la nier. Plus d’informations ici.